

Le coton a gagné en popularité auprès des agriculteurs depuis 1995, année où le gouvernement malien a commencé à le promouvoir activement comme culture de rente. En 2003, le Mali était devenu le premier producteur de coton d'Afrique, et le coton est aujourd'hui souvent qualifié d'« or blanc » en raison de son importance économique et de son rôle dans le maintien des moyens de subsistance en milieu rural.
Le programme Better Cotton Initiative (BCI) au Mali a été lancé en 2010, après une phase pilote en 2009, avec la Compagnie Malienne pour le Développement des Textiles (CMDT) comme partenaire du programme. Par la suite, l'Association des Producteurs de Coton d'Afrique (APROCA) et Solidaridad se sont joints en tant que partenaires locaux, jouant un rôle essentiel dans la mise en place du programme.
Partenaires de l'Initiative Better Cotton au Mali
Notre partenaire du programme au Mali est la Compagnie Malienne pour le Développement des Textiles (CMDT), une société cotonnière semi-publique chargée de la production et de la commercialisation du coton malien. La CMDT est chargée de fournir des conseils agricoles aux producteurs de coton, de commercialiser le coton graine brut récolté sur le terrain avec le coton graine et la fibre encore attachés, de transporter et d'égrener ce coton graine pour séparer le coton fibre du coton graine et de vendre la fibre de coton à l'exportation et aux industries textiles maliennes. .
Quelles régions cultivent le coton BCI au Mali ?
Le coton BCI est principalement cultivé dans les régions du sud et de l’ouest du Mali.
Quand le coton BCI est-il cultivé au Mali ?
Le coton est semé de mai à juillet et récolté d'octobre à décembre.
Défis de durabilité
Les producteurs de coton du Mali sont confrontés à des défis climatiques : des saisons de culture plus courtes, des précipitations irrégulières, la dégradation des sols et la hausse des températures menacent les rendements du coton. Les agriculteurs dépendent de la pluie pour faire pousser leurs cultures, et les conditions météorologiques extrêmes, telles que des pluies tardives et irrégulières, posent de réels problèmes. Nombre d'entre eux doivent resemer leurs graines de coton plusieurs fois pour que leurs plants puissent s'établir.
Le travail des enfants persiste dans la culture malienne. La CMDT s'efforce donc d'aider les agriculteurs à comprendre l'importance d'identifier, de prévenir et de traiter le problème du travail des enfants dans les champs. Elle œuvre également à promouvoir l'autonomisation des femmes et le travail décent.
Découvrez-en davantage sur les résultats obtenus par les agriculteurs en participant au programme BCI dans notre dernier Rapport annuel
Mon choix de devenir agronome a été guidé par la passion d'aider les petits agriculteurs de la filière coton, en particulier les femmes… Les femmes n'ont généralement pas eu leur mot à dire dans la filière, des champs jusqu'aux coopératives, bien qu'elles aient joué un rôle important dans production de coton.
Entrer en contact
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